Dr Soji Sebastian est chercheur scientifique à la Direction générale de la radiobiologie et de la santé. Il a obtenu son doctorat en biologie cellulaire et moléculaire au Centre de biologie cellulaire et moléculaire, affilié à l’université Jawaharlal Nehru (New Delhi, Inde). Le Dr Sebastian a été titulaire d’une bourse post-doctorale sur le régulome computationnel de 2009 à 2014, pour étudier les causes épigénétiques de l’épissage alternatif et de la différenciation myogénique.
Les travaux de l’équipe de Soji Sebastian sont axés sur l’hypothèse selon laquelle l’exposition à de faibles doses de rayonnement ionisant gamma est bénéfique. En utilisant une combinaison de systèmes modèles de cellules souches in vitro et in vivo, l’équipe du Dr Sebastian étudie les causes épigénétiques du potentiel de différenciation cellulaire et de la régénération cellulaire. En dehors de ses travaux de recherche sur les faibles doses, le Dr Sebastian participe également au programme IBER de l’Agence spatiale européenne pour étudier les risques des rayonnements spatiaux pour la santé cardiovasculaire. Enfin, le Dr Sebastian est professeur auxiliaire au département de médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa.
Aux Laboratoires Nucléaires Canadiens, j’étudie les altérations épigénétiques causées par les particules ionisantes naturelles et anthropiques dans le but de mieux comprendre et détecter les dommages éventuels. Mon projet principal consiste à identifier des biomarqueurs épigénétiques dans le sang de Canadiens et Canadiennes exposés au gaz radon. Le radon est un agent cancérigène connu qui est principalement détecté à l’intérieur des habitations. On estime qu’il est à l’origine d’environ 16 % des décès par cancer du poumon, soit environ 3 000 décès par an selon un rapport de Santé Canada publié en 2012. Sans mesures d’atténuation, ce chiffre pourrait augmenter en raison de l’amélioration de l’isolation des habitations. Les biomarqueurs que nous identifions nous aideront à étudier et à évaluer les processus pathogènes de l’intoxication au radon, ce qui pourra contribuer à la mise au point de traitements. En outre, ces biomarqueurs permettront à la population canadienne de savoir si elle est exposée à un risque d’empoisonnement au radon et de prendre des mesures d’atténuation. Mon projet s’inscrit dans le cadre d’une étude collaborative multi-partenaires menée conjointement par l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Santé Canada, l’Université d’Alberta et l’Université de Georgetown.
Randy travaille aux LNC depuis 2013; il a d’abord fait partie de la Direction générale de la chimie et de la corrosion des réacteurs, où il a étudié le comportement chimique des systèmes de réacteurs à haute température et la radiolyse du liquide de refroidissement. Ses domaines de recherche l’ont ensuite conduit à travailler à la Direction générale de la radiobiologie et de la santé (LNC), où il a participé à la conception et à l’exploitation du générateur au Thorium 229 (229Th) des LNC qui sert à produire l’Actinium 225 (225Ac), un isotope thérapeutique extrêmement rare. En outre, Randy a étroitement collaboré aux travaux de recherche portant sur la production d’225Ac à l’aide de technologies de substitution, telles que la spallation au 232Th et sur la préparation d’anticorps et de petites molécules marqués à l’225Ac pour la recherche préclinique sur l’alpha-immunothérapie. Randy est le co-auteur de nombreux articles de journaux, de présentations données lors de conférences et de travaux de recherche portant sur l’alpha-immunothérapie.
Mon domaine de recherche est la physique de la radiologie et de la santé. Les travaux de recherche que je mène aux LNC portent essentiellement sur l’utilisation de simulations Monte Carlo du transport des rayonnements dans le cadre de projets liés aux domaines de la santé et de la sécurité. J’effectue également des mesures expérimentales dans le cadre de projets de spectrométrie et de dosimétrie neutroniques qui utilisent les champs neutroniques à l’installation de génération de neutrons de radioprotection (GNRP). Mes travaux dans le domaine de la santé portent sur l’utilisation de simulations et de mesures expérimentales pour (a) caractériser à la fois la dose délivrée aux milieux biologiques et la nature microdosimétrique de cette dose délivrée aux cibles cellulaires et (b) définir et caractériser les performances d’une grande variété de détecteurs et de dosimètres neutroniques. Mes travaux dans le domaine de la sécurité portent sur l’utilisation de simulations pour étudier l’efficacité d’une variété de techniques d’interrogation dans la détection de matériaux nucléaires spéciaux.
Jihang a commencé son parcours dans les sciences de la santé à l’université de Pékin, où elle s’est spécialisée en médecine de laboratoire et en économie. Elle a ensuite obtenu, en 2016, une maîtrise ès sciences de l’Université Queen’s spécialisée en pathologie et en médecine moléculaire. Après avoir étudié et travaillé dans des laboratoires cliniques et universitaires, elle a poursuivi son parcours exploratoire dans une jeune pousse en Angleterre, en mettant au point des techniques de séquençage de nouvelle génération et en participant au développement d’une série de produits de préparation de librairies. En outre, elle a été formée par la Croix-Rouge britannique et a été secouriste en milieu professionnel. En novembre 2020, elle est retournée au Canada pour intégrer les LNC en tant que biologiste et a participé à l’étude des effets des rayonnements à faible dose sur les problèmes immunologiques liés aux maladies infectieuses comme la COVID-19. Elle travaille également en collaboration avec Santé Canada et l’Université Carleton sur les signatures génomiques associées au cancer du poumon radio-induit et qui contribuent à une évolution défavorable de la maladie.
COVID-19: The Disease, the Immunological Challenges, the Treatment with Pharmaceuticals and Low-Dose Ionizing Radiation
Les effets des rayonnements sur les individus sains dépendent de la dose totale et du débit de dose de l’exposition aux rayonnements. Les rayonnements à forte dose (comme la radiothérapie conventionnelle), administrés de manière intensive à un débit de dose élevé, sont généralement considérés comme néfastes, car ils provoquent l’apoptose et des lésions de l’ADN et inhibent les systèmes immunitaire et hématopoïétique. Plusieurs études récentes suggèrent que les rayonnements à faible dose sont plus efficaces dans le traitement du cancer que la radiothérapie conventionnelle et sont associés à un renforcement du système immunitaire. Nous étudions les effets des rayonnements à faible dose sur la cancérogenèse et explorons leur rôle dans le traitement du cancer. En outre, nous utilisons des approches multiples pour identifier les biomarqueurs radio-induits dans le cadre de la biodosimétrie ou du dépistage de triage.
Yi Wang – chercheur scientifique – Laboratoires Nucléaires Canadiens | LinkedIn
Jen dirige l’équipe chargée des soins aux animaux à l’installation de recherche en biologie. Cette équipe contribue à une grande variété études sur les animaux, qu’il s’agisse de comprendre les effets des expositions aux rayonnements sur la santé, d’optimiser les thérapies contre le cancer ou d’évaluer les thérapies radio-pharmaceutiques précliniques. L’équipe est clairement passionnée par son travail. En effet, elle est depuis longtemps membre du Conseil canadien de protection des animaux et détient un certificat de bonnes pratiques animales, tout en veillant à ce que les normes les plus strictes en matière de soins et de bien-être des animaux soient sa priorité. Jen encadre et forme les scientifiques et les technologues sur le plan technique, tout en contribuant à l’entretien d’une installation spécifique exempte d’agents pathogènes. Elle supervise les activités liées aux programmes de santé animale, de surveillance et environnementaux, tout en organisant, réalisant et supervisant les études sur les animaux et les travaux de laboratoire. Jen est la présidente du Comité de protection des animaux aux LNC, qui est chargé de superviser le programme de protection des animaux et d’éthique animale sous tous ses aspects. Elle contribue activement, à maints égards, à la rédaction des protocoles et procédures d’utilisation des animaux et des documents connexes, tout en veillant au respect des exigences et directives réglementaires.
Mes recherches portent sur la génomique fonctionnelle et l’utilisation de la technologie d’édition du génome CRISPR comme outil de détection des vulnérabilités des cellules cancéreuses en vue d’un traitement anticancéreux adapté aux génotypes. Aux LNC, mes travaux de recherche portent sur les modalités de traitement du cancer par radiothérapie, notamment par l’alpha-immunothérapie et la thérapie combinée utilisant de faibles doses de rayonnements et des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire. Plus précisément, j’applique la technologie CRISPR dans des cribles de génomique fonctionnelle afin de découvrir de nouvelles cibles pour le développement de l’alpha-immunothérapie et d’identifier les gènes qui influent sur la résistance des cancers aux rayonnements. En outre, je m’intéresse au lien entre la biologie des rayonnements à faible dose et la radioprotection et à leur impact sur la santé humaine.
Laura Bannister est chercheuse scientifique à la Direction générale de la radiobiologie et de la santé des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et chef de la section de la recherche préclinique et toxicologique. Cette section comprend le personnel vétérinaire et de recherche qui supervise l’exploitation de l’Installation de recherche en biologie (IRB) des LNC. Les travaux entrepris dans cette installation portent sur les nouveaux enjeux liés aux risques radiologiques découlant de l’exposition des travailleurs du secteur nucléaire à la radioactivité ou de l’exposition du public dans l’environnement ou en milieu médical, ainsi que sur l’élaboration de contre-mesures pour les accidents nucléaires. L’IRB travaille actuellement à la mise en œuvre et à l’accréditation d’un programme sur les bonnes pratiques de laboratoire, lequel appuie des projets commerciaux ayant trait aux animaux, comme les essais de toxicité précliniques, en mettant l’accent sur la mise au point et la mise à l’essai de produits pharmaceutiques destinés à la radio-immunothérapie. Les projets de recherche actuels de Mme Bannister comprennent la toxicologie de l’ingestion chronique d’uranium naturel dans l’eau potable, l’étude des signatures moléculaires liées au risque de cancer du poumon, et l’amélioration des stratégies de décorporation pour l’élimination par l’organisme des particules de combustible radioactif inhalées.
Candice Didychuk est responsable de la Direction générale de la radiobiologie et de la santé aux LNC, laquelle englobe les laboratoires, installations et équipes de recherche et développement (R&D) œuvrant dans les domaines suivants : radiochimie, production et utilisation des isotopes médicaux, dosimétrie et risques pour la santé, radiobiologie, recherche préclinique et toxicologique. Candice travaille aux LNC depuis plus de 12 ans. Elle a intégré la Direction générale de la radiobiologie et de la santé en tant que scientifique spécialisée dans la R&D en janvier 2010. Ses travaux de recherche ont porté sur l’évaluation préclinique de thérapies ciblées par radionucléides, en particulier de nouveaux conjugués médicamenteux à base d’225Ac destinés au traitement de divers types de cancer par alpha-immunothérapie, ainsi que sur la modélisation biocinétique et la dosimétrie interne de la contamination nucléaire interne par des substances dangereuses ou des radionucléides, comme des combustibles nucléaires et des actinides.
Elle a occupé pendant quatre ans le poste de chef de la section Radiochimie et applications médicales aux LNC, gérant plusieurs initiatives commerciales et projets visant à promouvoir et à soutenir la production d’225Ac et son utilisation dans l’alpha-immunothérapie et renforçant les capacités des LNC en matière de R&D précliniques.
Holly Laasko a fait des études en microbiologie et en immunologie, et possède une expertise en pathogenèse et en métabolisme des métaux. Ses intérêts de recherche actuels portent notamment sur l’examen des effets de faibles doses de rayonnement sur les systèmes biologiques et la carcinogenèse. Holly est actuellement chercheuse principale dans le cadre de projets où l’on examine les changements biochimiques et physiologiques découlant de l’exposition à de faibles doses aux rayons bêta (c.‑à‑d. le tritium) et gamma dans les modèles souris pour le cancer du sein et le cancer du côlon. Elle dirige également un projet portant sur la possibilité de créer une biobanque de tissus pour les tissus radiologiques dérivés des Laboratoires Nucléaires Canadiens. Enfin, elle fait partie du Groupe de travail sur les voies associées aux effets indésirables des rayonnements, d’autres membres provenant de Santé Canada et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Le Groupe de travail vise à élaborer un cadre pour les voies associées aux effets indésirables médiés par les rayonnements.
Dr Richard Richardson est chercheur principal à la Direction générale de la radiobiologie et de la santé, aux Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC). Il est également professeur adjoint à l’Unité de physique médicale de l’Université McGill. Depuis son arrivée aux LNC en 1993, il a beaucoup publié au sujet de la dosimétrie interne, notamment en ce qui concerne le tritium, et a proposé une nouvelle explication de l’« effet oxygène », phénomène important en radiothérapie. Actuellement, le Dr Richardson est le chercheur principal dans le cadre de trois grands projets de recherche menés aux LNC, notamment celui portant sur l’évaluation de la qualité du rayonnement des neutrons thermiques et rapides à l’aide du réacteur NRU et du réacteur ZED-2. Les cataractes induites par les rayonnements sont également étudiées, en particulier les effets de l’oxygène sur la radiosensibilité à l’aide d’une chambre hypoxique. Il collabore avec des chercheurs de Santé Canada, de l’Institut de recherche en santé d’Ottawa et de l’Université de Calgary à des travaux portant sur la détection de biomarqueurs de l’exposition au radon dans le sang humain. Il a contribué en 2021 à la publication de deux articles en accès libre sur les dommages causés à l’ADN par les neutrons rapides et leurs effets sur l’incidence du cancer et les stades de celui-ci. Le Dr Richardson est l’auteur de plus de 75 articles de recherche évalués par des pairs.
Google Scholar (en anglais seulement).
Marilyne Stuart est chercheuse principale à la Direction générale de l’environnement et de la gestion des déchets. Elle dirige la section de la biologie environnementale et de la toxicologie. Marilyne supervise le laboratoire de toxicité aquatique des Laboratoires de Chalk River (LCR) et dirige actuellement la mise en œuvre des bonnes pratiques de laboratoire dans le cadre de la réalisation d’études précliniques sur la santé aux LCR. Marilyne et son équipe cherchent à comprendre les effets des produits chimiques et du rayonnement ionisant sur les organismes vivants. L’équipe effectue des études sur le terrain et en laboratoire, y compris des études multigénérationnelles, dans le contexte d’agents stressants uniques ou multiples. En analysant les changements moléculaires, cellulaires, des organes, des organismes ou de la reproduction, l’équipe évalue les risques associés à l’exposition. Tout au long de sa carrière aux Laboratoires Nucléaires Canadiens, Marilyne a encadré plus de 50 étudiants et participé à plusieurs initiatives éducatives.
Marie-Claude Grégoire s’est jointe aux LNC en 2019 après avoir géré pendant 14 ans la recherche et le développement (R et D) en sciences de la vie à l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO), en Australie. Elle y était responsable d’un portefeuille de R et D ainsi que des programmes de recherche stratégique dotés de partenaires nationaux et internationaux visant à stimuler l’innovation dans le domaine des technologies nucléaires afin d’offrir de meilleurs soins de santé à tous.
Marie-Claude possède 30 ans d’expertise en R et D dans le domaine de l’imagerie médicale multimodale et préclinique visant à étudier les mécanismes biologiques et à valider les stratégies thérapeutiques. Elle a publié plus de 100 articles à ce sujet dans des publications à comité de lecture.
.
George s’est joint aux LNC en 2022 et apporte plus de quinze ans d’expérience à titre de chef d’entreprise, de scientifique et de résolveur de problèmes pour aider à la conception, au développement et à l’exécution des modèles d’affaires afin de trouver des solutions commercialement viables pour les LNC et les partenaires de l’industrie.
Avec une expérience diversifiée dans les industries biopharmaceutiques, radiopharmaceutiques et des dispositifs médicaux, l’expertise de George comprend la gestion de produits, le développement commercial, la réglementation, les soins aux patients, le développement de projets d’infrastructure, la fabrication et les contrôles chimiques (CMC), le transfert de technologie et la gestion de la collaboration stratégique. Il a occupé des postes dans des sociétés mondiales telles que GE Healthcare et Pfizer, et a rejoint les LNC directement d’Isologic Innovative Radiopharmaceuticals où il était radiochimiste et directeur de la CMC.
George est titulaire d’une licence en sciences pharmaceutiques, d’une maîtrise en radiopharmaceutique et radiochimie TEP du King’s College de Londres, d’un diplôme associé en philosophie, éthique et religion également du King’s College de Londres, et actuellement en phase finale de son doctorat au laboratoire Valliant’s à l’université McMaster, à Hamilton. Il est également membre de l’institut agréé du marketing, au Royaume-Uni et de l’institut agréé des achats et approvisionnements, au Royaume-Uni. Il est membre de la Royal Society of Chemistry, membre de l’Association européenne de médecine nucléaire et moléculaire, de la Society for Nuclear Medicine and Molecular Imaging et de l’association des professionnels des alliances stratégiques.
Nous serons heureux de discuter de la manière dont nos capacités peuvent vous aider à réussir.
Contactez directement notre équipe de services commerciaux à l’adresse commercial@cnl.ca ou remplissez le formulaire ci-dessous.