Les travaux d’Adrian sont axés sur la production d’hydrogène. Il a commencé le travail expérimental sur le processus d’électrolyse à vapeur à haute température (HTSE) aux LNC et a contribué au développement de nouveaux matériaux à utiliser comme électrodes dans les cellules d’électrolyse à oxyde solide (SOEC). Il a également dirigé le projet de démonstration du fonctionnement du cycle thermochimique hybride cuivre-chlore à l’échelle du laboratoire (HCuTECTM). En outre, Adrian a joué un rôle majeur dans la conception, la mise à l’échelle, la mise en service et les essais du procédé d’absorption par cyclage thermique (TCAP) pour la séparation des isotopes de l’hydrogène.
Chuk Azih dirige une section des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) qui étudie les scénarios de température et de pression élevées dans les réacteurs nucléaires actuels et avancés. Il a dirigé plusieurs projets aux LNC en apportant un soutien technique aux programmes, notamment par des études sur les réacteurs CANDU, le parc de réacteurs de la conférence internationale sur les réacteurs de quatrième génération (G4SR) et les initiatives des LNC sur les petits réacteurs modulaires (PRM). Il est un représentant canadien au sein du Conseil de gestion du programme pour la thermohydraulique et la sécurité du système G4SR. Il possède un large éventail d’expertise technique dans les analyses d’écoulement et de transfert de chaleur, y compris l’évaluation de la dynamique des fluides par calcul de trajectoires d’écoulement à géométrie complexe et la réalisation d’une série d’expériences de transfert de chaleur et d’écoulement de fluides à haute température et à haute pression. Il a dirigé les efforts de développement de plusieurs capacités et installations d’expérimentation et d’évaluation thermo-hydrauliques dans les LNC pour étudier de nouveaux systèmes de sécurité des PRM tels que les caloducs, la circulation naturelle des sels fondus et d’autres systèmes passifs.
Andrew Bergeron est chercheur au sein de la Direction des combustibles avancés et de la physique des réacteurs des LNC. Il dirige une section qui mène des recherches sur la fabrication de combustible nucléaire avancé ainsi que sur la manière dont les technologies de fabrication avancées pourraient être mises à profit pour améliorer la sécurité et le rendement du combustible. Ses recherches actuelles portent sur la fabrication d’additifs pour les céramiques et les matériaux combustibles, ainsi que sur le frittage flash du combustible nucléaire. Monsieur Bergeron est actuellement le chercheur principal d’un projet qui consiste à étudier l’application de la fabrication d’additifs à l’utilisation de combustible nucléaire instrumenté et il est le responsable technique d’un projet de l’Initiative canadienne de recherche nucléaire sur le développement de combustible micro-encapsulé entièrement céramique.
Hugh Boniface a suivi une formation d’ingénieur chimiste et a effectué une longue carrière dans la recherche durant laquelle il a eu l’occasion d’appliquer tous les aspects du génie chimique qu’il a abordés à l’école. Ses domaines d’intérêt s’étendent de la séparation des gaz par adsorption à l’extraction et la concentration du tritium par électrolyse et transfert d’isotopes entre phases, en passant par la production d’eau lourde par distillation réactive. Dans tous ces cas, il s’attache à appliquer les principes fondamentaux de la science et de l’ingénierie pour mettre au point des procédés qui permettent d’effectuer ces séparations de la manière la plus efficace possible. Monsieur Boniface a contribué à la construction d’un prototype fonctionnel d’usine de production d’eau lourde et à la construction et la mise en service d’une usine d’extraction de tritium à grande échelle dans les réacteurs CANDU de Wolsong. Ses deux grands projets actuels consistent à construire une petite usine de concentration d’eau lourde et à concevoir un procédé permettant d’éliminer pratiquement tout le tritium de l’eau lourde usée pour la rendre non radioactive.
Blair Bromley est physicien des réacteurs chez Énergie atomique du Canada limitée (EACL); il a travaillé aux Laboratoires de Chalk River (2003–2014) et aux Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) (2014–présent). À son poste actuel, il est chercheur principal et responsable technique d’un projet scientifique et technologique fédéral multidisciplinaire qui évalue les conséquences de l’utilisation de combustibles et de cycles du combustible avancés et non conventionnels dans diverses technologies liées aux PRM ainsi qu’aux réacteurs de génération IV et de génération III+. Il possède également une expérience professionnelle antérieure au Brookhaven National Laboratory (BNL) (2001–2003), et au Los Alamos National Laboratory (LANL) (1994–1998). Il est titulaire d’un baccalauréat en génie mécanique (Université de Toronto, 1993), d’une maîtrise en génie aérospatial (Université de l’Illinois, 1998) et d’un doctorat en génie nucléaire (Université de l’Illinois, 2001), avec une expérience de recherche de troisième cycle en science et technologie de l’énergie de fusion. Monsieur Bromley continue à exercer des activités professionnelles. Il est membre de la Société nucléaire canadienne (SNC) et préside la division de la science et de la technologie de l’énergie de fusion et des accélérateurs (CNS-FEASTD) depuis 2010. Monsieur Bromley a également occupé de multiples postes bénévoles dans diverses divisions et comités de la SNC, de l’American Nuclear Society (ANS) et de Women-in-Nuclear, Eastern Ontario Chapter (WiN‑EO).
Gordon Burton a mené une carrière de 26 ans au sein d’EACL et des LNC en tant que chercheur scientifique, développant des capteurs et des outils logiciels pour mieux utiliser les données sur la chimie et les processus des stations CANDU®, et fournissant un soutien secondaire en matière de chimie aux stations. Il utilise actuellement sa formation en chimie et en physique en tant que directeur de la direction de Physique avancée des combustibles et des réacteurs pour superviser la recherche sur le développement du combustible nucléaire pour les futurs réacteurs avancés ainsi que la modélisation et les expériences connexes en matière de physique des réacteurs.
Denys Elliot a obtenu une maîtrise en économie politique à l’Université de Waterloo en 2015. En 2016, il a rejoint les Laboratoires Nucléaires Canadiens en tant que membre de l’équipe de développement commercial. Au début de l’année 2020, M. Elliot a occupé le poste de responsable commercial du programme des petits réacteurs modulaires (PRM) des LNC. À ce poste, il joue le rôle de point de contact principal entre les LNC et les fournisseurs de PRM pour l’établissement de contrats de recherche et de développement commerciaux qui font progresser les technologies de PRM vers leur déploiement. M. Elliot est également responsable de l’administration de l’Initiative canadienne de recherche nucléaire des LNC — un programme des LNC visant à soutenir les projets de recherche sur les réacteurs avancés (RA) menés en collaboration avec des promoteurs tiers au Canada.
Nirmal Gnanapragasam, Économie de l’hydrogène et décarbonisation
Nirmal dirige des projets qui impliquent des systèmes basés sur l’hydrogène et autres systèmes énergétiques liés au moyen d’une analyse technique et de la validation techno-économique, pour la décarbonisation de multiples secteurs économiques. Son expertise englobe les modèles mathématiques et de simulation pour l’analyse intense de processus allant de la production d’hydrogène à son stockage et son utilisation, les enjeux de sûreté, la séparation des isotopes d’hydrogène, la production d’eau lourde et la gestion du tritium.
Projets notables :
David Hummel a obtenu sa maîtrise et son doctorat en ingénierie physique à l’Université McMaster. En 2015, il a rejoint la section d’intervention sur le confinement de ce qui était alors la direction de la sécurité des canaux de combustible et des combustibles sur le campus de Chalk River des LNC. Il a depuis contribué à l’étude expérimentale et informatique du comportement du confinement et du transport des radionucléides en soutien à l’industrie CANDU, et plus récemment, à l’étude de la phénoménologie des accidents des réacteurs avancés et des petits réacteurs modulaires (PRM). Monsieur Hummel a été chef de projet, chercheur principal ou chercheur sur de multiples projets concernant la sécurité des PRM et des études de la phénoménologie des accidents dans le cadre du programme fédéral de science et de technologie des LNC. Monsieur Hummel a également représenté le Canada aux réunions de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur la sûreté des réacteurs avancés et des PRM, et a contribué à l’organisation de plusieurs conférences organisées par la Société nucléaire canadienne.
Hongqiang Li est chef de section des technologies des catalyseurs au sein de la Direction des technologies de l’hydrogène des Laboratoires Nucléaires Canadiens. Il a plus de 20 ans d’expérience en recherche dans diverses applications de l’électrochimie et de la catalyse. Ses principaux domaines de recherche sont les suivants : la production d’hydrogène, le stockage et la purification de l’hydrogène, les batteries (y compris les batteries redox), les piles à combustible et la corrosion. Ces dernières années, il a été le chef de file technique chargé de démontrer de manière expérimentale la faisabilité du procédé thermochimique hybride cuivre-chlore (marque déposée des LNC : HCuTECTM) avec le potentiel de production d’hydrogène à grande échelle en utilisant de l’énergie nucléaire et renouvelable. Son expertise dans le domaine des nanomatériaux et de l’électrocatalyse a également contribué au développement de nouvelles technologies pour la gestion du tritium et la séparation des isotopes de l’hydrogène.
En tant qu’analyste de la recherche opérationnelle aux LNC, Megan Moore a la possibilité de contribuer à un ensemble de projets divers. Grâce à sa participation à l’Initiative canadienne de recherche nucléaire propre (ICRN) des Laboratoires Nucléaires Canadiens, Mme Moore a mené à bien le lancement du premier appel de propositions en 2019, et supervise actuellement le deuxième appel de propositions. À ce jour, l’objectif de l’ICRN est de rendre les capacités techniques et les connaissances spécialisées des LNC disponibles et accessibles à la communauté des réacteurs avancés (RA) afin de leur fournir le soutien technique nécessaire pour progresser vers le déploiement au Canada. Pendant son séjour aux LNC, Mme Moore a également développé une expertise en économie du nucléaire, en élaborant des modèles économiques pour évaluer les réacteurs traditionnels, les réacteurs de génération IV, les PRM ainsi que des composantes comme l’économie des différents cycles du combustible. Elle a pu utiliser l’expérience qu’elle a acquise pour contribuer à la communauté économique au sens large, notamment en tant que coprésidente actuelle du groupe de travail sur l’économie et la modélisation de la conférence internationale sur les réacteurs de quatrième génération. Elle a également réalisé plusieurs études de faisabilité pour comprendre les répercussions à l’échelle du système de la mise en œuvre de diverses solutions technologiques. Plus récemment, Mme Moore a dirigé une équipe des LNC dans le cadre du développement du modèle d’optimisation des systèmes énergétiques hybrides (hybrid energy system optimization, HESO), un outil puissant qui peut être utilisé pour obtenir des informations précieuses sur les scénarios de transition énergétique possibles pour soutenir les objectifs du Canada en matière d’énergie propre.
Armando Nava-Dominguez est titulaire d’un baccalauréat en génie énergétique, spécialisé en thermohydraulique nucléaire, et d’une maîtrise en thermohydraulique nucléaire. Il a rejoint les LNC en 2005 en tant qu’analyste en thermohydraulique, spécialisé dans le développement et la validation du code ASSERT-PV appliqué aux canaux secondaires. Il a rejoint l’équipe canadienne du réacteur refroidi à l’eau supercritique (RESC) en 2011 dans le cadre de la conférence internationale sur les réacteurs de quatrième génération (G4SR). Il est le membre canadien et le coprésident de la commission de thermodynamique et sécurité du RESC (SCWR Thermalhydraulics and Safety) dans le cadre du G4SR. Aux LNC, il est le responsable technique du projet de RESC de génération 4 et le directeur de la section des technologies de réacteurs avancés. En outre, il a cinq ans d’expérience dans le secteur privé en réalisation d’analyses déterministes et probabilistes de la sûreté des centrales nucléaires.
Keyes Niemer dirige une équipe qui travaille à l’installation du premier petit réacteur modulaire (PRM) du Canada sur un site géré par les LNC. Monsieur Niemer est la personne de référence pour les interactions avec les promoteurs qui suivent le processus d’invitation à choisir un site, en étroite collaboration avec EACL. Il s’est illustré dans les secteurs public et commercial de l’industrie de l’électricité et de l’énergie, notamment dans les domaines des services publics, de la fabrication d’équipements d’origine, de l’architecture et du génie, de la construction, et au sein du complexe du Department of Energy des États-Unis, ainsi qu’en interaction avec un plus grand nombre d’acteurs réglementaires (par exemple, la NRC, le DOE, les autorités réglementaires des États).
À titre de directeur du programme des réacteurs avancés, Ali Siddiqui supervise un large éventail de projets de recherche fédéraux et privés. Il possède une expérience de gestion et de direction acquise dans le cadre de divers postes, notamment en tant que chef de section du groupe d’expérimentation et d’analyse en thermohydraulique et en tant que directeur des opérations de l’entreprise pendant trois ans, au bureau de direction, au cours de la période de restructuration d’EACL-LNC et de la mise en place du contrat avec le gouvernement du Canada. Dans son poste actuel, il est responsable de la supervision des réacteurs avancés des LNC et des projets de recherche fédéraux et commerciaux en matière de PRM, de la planification stratégique, du développement de nouvelles opportunités de S et T et du soutien au projet de site de PRM des LNC. Il représente actuellement les LNC et le Canada au sein de plusieurs groupes de travail et comités nationaux et internationaux. Monsieur Siddiqui est titulaire d’une maîtrise en ingénierie aérospatiale et est ingénieur en Ontario.
Claire Simister est chimiste analytique au sein de la direction de la chimie analytique. Elle dirige une section qui effectue diverses analyses environnementales et chromatographiques (paramètres organiques et inorganiques) pour soutenir des projets nucléaires, environnementaux, commerciaux et de R et D. Elle possède une expérience variée dans les domaines de la digestion, des séparations, de l’analyse élémentaire des échantillons et des techniques chromatographiques, ainsi que dans la validation des méthodes, la détermination de l’incertitude des mesures et la garantie de la conformité des procédures analytiques aux divers programmes d’accréditation internationaux. Madame Simister a également de l’expérience dans la fabrication de combustible nucléaire et dans le soutien aux études visant à améliorer l’analyse de la chimie des réacteurs.
Gina Strati est chef par intérim de la direction des réacteurs avancés des Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC). Elle dirige le programme de recherche qui soutient le développement et le déploiement des PRM et des réacteurs avancés dans les domaines du développement technologique, des combustibles, des matériaux, de la physique et de la sécurité. Madame Strati fait partie de l’organisation des sciences et technologies des LNC depuis près de 19 ans. Elle se concentre sur le développement de technologies énergétiques propres pour atteindre les objectifs du Canada en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Dans ses fonctions précédentes, elle a également participé activement au développement et à l’exécution de projets de R et D à l’appui de la durabilité des réacteurs CANDU.
Lori Walters a plus de 25 ans d’expérience dans la recherche sur les matériaux de réacteur. Dans le cadre de sa participation aux études sur la prolongation de la durée de vie des réacteurs et la capacité de réparation des composants, Mme Walters a développé une expertise sur les effets induits par l’irradiation sur les matériaux du cœur, le rendement des matériaux et les essais des matériaux dans le réacteur. Elle s’appuie maintenant sur cette expérience et l’applique pour relever les défis liés aux matériaux pour les PRM et les réacteurs de quatrième génération. Madame Walters a joué un rôle de premier plan au sein des LNC dans le cadre de la conférence internationale sur les réacteurs de quatrième génération (G4SR). Elle représente actuellement le Canada au sein du comité directeur du système de réacteur refroidi à l’eau supercritique et travaille avec le gouvernement et des collaborateurs canadiens pour établir une approche « Équipe Canada » pour la participation au G4SR.
Mike Welland est un chercheur scientifique et le chef de la section des méthodes à mésoéchelle et de transport de la direction des techniques informatiques. Dans le cadre de sa participation au parc de démonstration, d’innovation et de recherche sur l’énergie propre (DIREP), il coordonne une équipe chargée d’étudier la possibilité de coupler un système de PRM à des systèmes à faible teneur en carbone afin de répondre aux divers besoins des collectivités et organisations canadiennes. Il est également le chercheur principal du projet Fundamental Mechanisms of Fuel and Cladding Performance, qui applique la modélisation multi-échelle de l’informatique appliquée à la science des matériaux aux combustibles nucléaires contemporains et avancés afin d’améliorer leur sécurité et leur efficacité grâce à la compréhension de leurs mécanismes sous-jacents. Il est également passionné par la communication scientifique accessible (https://youtu.be/pTCjecHN3Ew) et organise l’exposition coopérative d’été des LNC (https://youtu.be/Jj5v9Q5066A). Ses intérêts de recherche comprennent la thermodynamique, les processus de transport et les phénomènes mésoscopiques dans les combustibles nucléaires, les matériaux de structure et les nanoparticules.
Luke Yaraskavitch est physicien à la Direction des combustibles avancés et de la physique des réacteurs de la Direction des réacteurs avancés. En tant que membre de la section de physique des réacteurs et des rayonnements, il est l’un des principaux utilisateurs du réacteur à énergie nulle ZED-2 : il propose, planifie et analyse les expériences réalisées dans le réacteur ZED-2, tout en fournissant un soutien en physique générale. Son expérience s’étend à toute une gamme de projets de S et T privés et financés par le gouvernement fédéral utilisant le réacteur. Ces expériences se sont concentrées sur la fourniture de données pour la validation et la vérification des outils de calcul et des données nucléaires nécessaires. Récemment, des études ont porté sur les systèmes conventionnels de réacteurs à eau lourde et sur les cycles de combustible avancés, en mettant l’accent sur le comportement transitoire de ces assemblages critiques. Depuis qu’il a rejoint les LNC, il a tenu à explorer la manière dont le réacteur ZED-2 peut être utilisé pour des expériences de physique des réacteurs de puissance nulle en appui aux réacteurs avancés, ce qui fait l’objet de travaux continus en S et T.
Alexandre a dirigé plusieurs projets de recherche commerciaux et des LNC, et est un ancien chef de section. Il possède une expertise en élaboration de codes de physique des réacteurs, de systèmes de simulation de la multiphysique, de bibliothèques de données nucléaires et de méthodes de propagation de l’incertitude. Alexandre a récemment dirigé une équipe internationale d’experts pour l’élaboration d’une base de données comparatives numériques pour les transitoires dans les réacteurs à eau lourde sous pression pour l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il dirige actuellement plusieurs équipes techniques travaillant dans les domaines suivants : la mise au point d’émulateurs statistiques qui serviront de substituts pour les simulations couplées de perte de réfrigérant dans les systèmes de type CANDU, le renforcement des capacités de simulation couplée méthode de Monte-Carlo/dynamique numérique des fluides pour les applications de petits réacteurs modulaires et l’élaboration de méthodes globales de propagation de l’incertitude appliquée aux vibrations sous écoulement dans les générateurs de vapeur des réacteurs.
Pronnapa travaille à la Direction des techniques informatiques des LNC, où elle mène des travaux de recherche et d’analyse pour appuyer des projets fédéraux en sciences et technologies et des projets commerciaux. Récemment, elle a conçu et mis au point le modèle d’optimisation des systèmes énergétiques hybrides (HESO), un modèle d’évaluation techno-économique sous forme d’optimisation à grande échelle. L’outil a permis de réaliser plusieurs études de faisabilité technique et économique de systèmes d’énergie hybride nucléaire et renouvelable concernant divers aspects. Pronnapa a représenté le Canada aux réunions techniques de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur les outils énergétiques pour le développement d’énergies durables et les systèmes énergétiques utilisant un nombre croissant de sources d’énergie renouvelable. Ses travaux portent actuellement sur l’amélioration et les applications du modèle HESO pour étudier les rôles de l’énergie nucléaire dans les systèmes énergétiques à faibles émissions de carbone outre la production d’électricité. Mme Sanongboon est titulaire d’un doctorat en génie avec spécialisation en optimisation et en réseaux neuronaux artificiels.
Sourena dirige la Section des méthodes de la multiphysique de la Direction des techniques informatiques. Ses domaines de recherche comprennent les analyses neutroniques, notamment des réacteurs à eau lourde et des réacteurs à haute température refroidis au gaz, les données nucléaires et les cycles des combustibles de pointe. Ses travaux portent actuellement sur les simulations couplées physique-thermohydraulique et la modélisation des conditions transitoires des réacteurs. Sourena a obtenu en 2015 un doctorat en génie nucléaire de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario et siège actuellement au conseil d’administration de la Société pour la préservation du patrimoine nucléaire du Canada (Society for the Preservation of Canada’s Nuclear Heritage).
Catalina dirige la Section des codes et des algorithmes, qui développe et implante des algorithmes pour une variété d’applications, notamment la modélisation des réacteurs de pointe et des cycles de combustibles, le transport atmosphérique des radionucléides, les méthodes d’apprentissage machine pour la prévision d’événements anormaux et l’analyse statistique d’expériences et de données. Elle possède une formation en mathématiques et est une experte en analyse des données et en apprentissage machine aux LNC. Catalina dirige actuellement la composante informatique de deux projets pluriannuels. Le premier est axé sur la mise au point d’émulateurs bayésiens pour l’évaluation des risques afin de déterminer la fréquence estimée de défaillance fonctionnelle du système d’arrêt pendant un accident ainsi que l’incertitude entourant cette estimation. Le deuxième projet porte sur la mise au point d’un algorithme pour la surveillance en ligne des composantes et des systèmes des réacteurs, notamment en utilisant des méthodes de détection et de prévision des anomalies pour améliorer les activités liées à la chimie des réacteurs.
Marie-Claude Grégoire s’est jointe aux LNC en 2019 après avoir géré pendant 14 ans la recherche et le développement (R et D) en sciences de la vie à l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation (ANSTO), en Australie. Elle y était responsable d’un portefeuille de R et D ainsi que des programmes de recherche stratégique dotés de partenaires nationaux et internationaux visant à stimuler l’innovation dans le domaine des technologies nucléaires afin d’offrir de meilleurs soins de santé à tous.
Marie-Claude possède 30 ans d’expertise en R et D dans le domaine de l’imagerie médicale multimodale et préclinique visant à étudier les mécanismes biologiques et à valider les stratégies thérapeutiques. Elle a publié plus de 100 articles à ce sujet dans des publications à comité de lecture.
Le CNL est un organisme de recherche nucléaire à service complet, doté de compétences techniques avancées et d’installations uniques. Nous sommes prêts à répondre aux divers besoins des secteurs canadiens du nucléaire, de l’hydrogène et de l’énergie propre. N’hésitez pas à contacter l’un de nos gestionnaires de clientèle pour parler de la gamme de services que les CNL peuvent offrir.