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28 mars 2018

L’expertise des LNC aide Metrolinx à évaluer un projet de réseau de trains à l’hydrogène

En partenariat avec Jacobs et Ernst & Young, le laboratoire national d’énergie nucléaire du Canada a élaboré une étude sur l’utilisation de trains alimentés à l’hydrogène sur le réseau Go Transit

Chalk River (Ontario), 28 mars 2018 – Les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC), principale organisation de sciences et technologies nucléaires au Canada, ont annoncé aujourd’hui que l’étude de faisabilité du projet Hydrail pour Metrolinx est terminée. Cette étude visait à évaluer la faisabilité et les impacts économiques de trains alimentés par piles à hydrogène sur le réseau ferroviaire GO. L’étude, réalisée en partenariat avec Jacobs Engineering Group et Ernst & Young, a déterminé qu’il est techniquement et économiquement faisable de construire et d’exploiter le réseau de trains GO avec des voitures alimentées par piles à hydrogène.

Le ministre des Transports a annoncé l’étude Metrolinx en 2017. Elle visait à explorer comment les piles à hydrogène pourraient alimenter un grand réseau de trains de banlieue en remplacement des fils aériens traditionnels. Grâce à des avancées récentes réalisées ailleurs dans le monde sur l’alimentation des trains par piles à hydrogène, cette technologie d’énergie propre est devenue intéressante pour Metrolinx.

« Les LNC ont une longue tradition de recherche et développement dans les technologies à base d’hydrogène. Nous étions donc enchantés de pouvoir participer à cette étude avec nos partenaires talentueux chez Jacobs et Ernst & Young » affirme Mark Lesinski, PDG des LNC. « La technologie de l’hydrogène est très prometteuse pour les réseaux ferroviaires, car elle offre une solution faible en carbone pour les secteurs de l’énergie et des transports au Canada tout en aidant notre pays à respecter ses engagements internationaux sur la réduction du carbone. »

Metrolinx est sur le point d’entreprendre une expansion majeure du service GO et étudie la possibilité d’investir dans les trains alimentés à l’hydrogène pour l’expansion prévue de son réseau express régional (RER). Les piles à hydrogène sont produites grâce à un procédé appelé électrolyse, dans lequel l’électricité divise l’eau en hydrogène et en oxygène. Puisque la majorité de l’électricité en Ontario est générée par des centrales nucléaires ou hydroélectriques, l’hydrogène servant à alimenter les trains pourrait être produit pratiquement sans aucune émission de gaz à effet de serre.

Grâce à son expertise dans les technologies à l’hydrogène, les LNC ont contribué à l’évaluation technique, à l’examen de sûreté et au modèle de simulation opérationnelle utilisés dans le rapport qui a servi à évaluer les coûts des infrastructures et des voitures de train ainsi que les détails opérationnels. Jacobs a supervisé l’élaboration de l’étude en tant que chef de projet, tandis qu’Ernst & Young a mené l’évaluation financière et l’évaluation de l’incertitude. Dans l’ensemble, le rapport a tenu compte à la fois des tendances en matière de services ferroviaires et de la composition du parc de véhicules ferroviaires pour analyser les exigences techniques et financières de l’exploitation du réseau.

L’étude a entre autres confirmé la faisabilité de la construction et de l’exploitation du réseau de transport GO à base de voitures alimentées par piles d’hydrogène. Elle a également permis de constater que les coûts à vie de la construction et de l’exploitation du réseau seraient équivalents à ceux d’un réseau à fils aériens traditionnel. L’étude a également révélé que la mise en œuvre d’un réseau aussi important et complexe revêt des avantages potentiels dépassant le cadre de l’étude, mais aussi qu’elle pose certaines difficultés par rapport au réseau électrifié traditionnel.

Par exemple, à cause de la complexité rattachée à l’intégration d’un système alimenté par piles à hydrogène à la plateforme ferroviaire, il est probable que la conception et la construction d’un parc de trains à piles d’hydrogène accusent du retard. De plus, le système serait vulnérable aux fluctuations du prix de l’énergie. Par conséquent, la viabilité économique du projet Hydrail dépendrait en grande partie de la façon dont le risque de variabilité des prix de l’électricité serait réparti avec le secteur privé.

« La mise en œuvre d’un système ferroviaire à hydrogène d’une telle envergure et complexité n’a jamais encore été entreprise, ce qui suppose certains risques, mais l’adoption de ce type de réseau crée aussi des occasions que nous pourrons saisir en tant que pionniers du transport alimenté à l’hydrogène », a commenté Kathy McCarthy, vice-présidente de la recherche et développement des LNC. « Comme l’indique l’étude, la mise en œuvre du système Hydrail pourrait servir de catalyseur pour une adoption plus large de l’alimentation à l’hydrogène dans le cadre d’une feuille de route potentielle pour une économie de l’hydrogène en Ontario. Il est également possible d’apparier les infrastructures de production, de stockage et de distribution du système Hydrail et les infrastructures semblables dont on aurait besoin pour faire rouler des autobus et des automobiles alimentés par piles à hydrogène. »

« Dans l’ensemble, le potentiel de l’hydrogène dans les transports au Canada est énorme », a ajouté Mme McCarthy. « C’est pourquoi les LNC explorent les avantages de l’hydrogène dans ses propres recherches. »

Les LNC ont déterminé que la technologie de l’hydrogène, notamment la démonstration d’un système de transport de masse à l’hydrogène d’ici 2020, est l’une des sept initiatives stratégiques que l’entreprise entend poursuivre dans le cadre de sa stratégie à long terme. Les technologies de l’hydrogène ont évolué, réduisant ainsi les coûts au point où les solutions à l’hydrogène arrivent à concurrencer d’autres technologies de conversion énergétique semblables sur le plan financier. Grâce à une série de projets réalisés avec des partenaires de l’industrie, les LNC travaillent à démontrer leur processus de production d’hydrogène propre à grande échelle et ses systèmes auxiliaires, qui aideront à décarboniser le secteur des transports et les collectivités éloignées un peu partout au Canada.

Pour en savoir plus au sujet de Metrolinx et pour consulter le rapport de l’étude de faisabilité du projet Hydrail, rendez-vous à l’adresse www.metrolinx.com. Pour en savoir davantage au sujet des LNC et accéder à la stratégie à long terme de l’entreprise afin d’en apprendre plus au sujet de ses travaux sur l’hydrogène, veuillez consulter l’adresse www.lnc.ca.

À propos des LNC 

Les Laboratoires Nucléaires Canadiens sont un chef de file mondial dans les sciences et technologies nucléaires. Ils offrent des capacités et solutions uniques pour une vaste gamme de secteurs d’activités. Les LNC participent activement à la recherche et développement pilotés par l’industrie dans le nucléaire, les transports, les technologies propres, l’énergie, la défense, la sécurité et les sciences de la vie. Nous offrons des solutions pour maintenir la compétitivité de ces secteurs à l’internationale.

Avec ses investissements soutenus dans de nouvelles installations et son mandat ciblé, les Laboratoires Nucléaires Canadiens sont en bonne position pour l’avenir. La nouvelle norme de rendement de l’entreprise et sa culture fortement axée sur la sûreté sont au cœur de chacune des activités qu’elle entreprend.

Pour plus de renseignements sur la gamme complète des services des Laboratoires Nucléaires Canadiens, veuillez consulter l’adresse www.lnc.ca ou envoyer un message par courriel à l’adresse communications@lnc.ca.

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Contact :

Patrick Quinn Directeur
Communications de l’entreprise,
LNC, 1-866-886-2325



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